lundi 15 avril 2013

Steve Jobs: il suffit de demander!


Souvent, si on veut de l'aide, il suffit de demander. 
Steve Jobs insiste aussi sur la différence entre celles/ceux qui font et celles/ceux qui ont peur de faire et donc ne font pas, par peur de l'erreur...

jeudi 14 février 2013

Global mais local: De l'importance de l'endroit où l'on se trouve et du moment où l'on s'y trouve

Un monde fait d'endroits


Dans un excellent article disponible ici en anglais, Rosabeth Moss Kanter, Professeure à la Harvard Business School, fait état d'un paradoxe bien vu: à une époque où les télécommunications nous permettent d'entrer en contact n'importe quand avec une personne située n'importe où sur la planète, il n'en reste pas moins qu'il est essentiel d'être au bon endroit au bon moment. Elle prend l'exemple de Kodak qui a longtemps dominé son industrie, mais a manqué le tournant numérique pour être restée à Rochester, New York, et ne pas s'être rendue dans la Silicon Valley où le tournant a eu son origine. Reuters, par contre et même si la décision a été prise à contre-coeur, a payé le voyage Londres-Californie à un de ses employés clés, tirant ainsi son épingle du jeu.
On voit donc bien l'importance, pour les grandes multinationales comme les petits entreprises, de ses trouver là où les choses se passent, là où se trouvent les clients.

lundi 11 février 2013

Les conseils de Jeremy Siegel sur comment investir


D'après moi, la meilleure personne vers laquelle se tourner pour demander conseil est le/la spécialiste, celui/celle qui peut expliquer l'essentiel de ce qu'il y a à savoir en quelques mots très simples. Comme disait Saint-Exupéry: "Il semble que la perfection soit atteinte non quand il n'y a plus rien à ajouter, mais quand il n'y a plus rien à retrancher".
Dans le cas présent, il s'agit de Jeremy Siegel, Professeur de Finance à l'Université de Pennsylvanie et auteur de Les Actions pour le long terme: le guide de référence sur les retours des marchés financiers et les stratégies d'investissement au long terme (1994 et non traduit en français).
Jeremy Siegel nous fournit dans cette vidéo les idées de base de l'investissement.

En substance: 
- les actions et l'immobilier pour le long terme,
- les obligations pour le court terme,
- en matière d'actions, s'assurer d'être diversifié et investir dans des actions qui paient des dividendes en vue de capitaliser les rachats d'actions.

mardi 5 février 2013

Les mots de la littératie financière


Banque - Institution financière dont la fonction première est de prêter et de stocker l'argent.

Capitalisation - Si de l'argent est investi durant une année et que le montant investi augmente, l'argent réinvesti l'année suivante sera donc supérieur à l'argent investi initialement et cet argent reçu en prime est considéré comme une capitalisation. On parle aussi d'intérêts compensés, expression calquée de l'anglais "compound interest".

Dette - Se calcule en mesurant la différence entre les revenus et les dépenses.

FNB - Les Fonds Négociés en Bourse ont été introduits il y a une trentaine d'année et sont de plus en plus populaire auprès des investisseurs. Ils investissent dans un ensemble de companies (par secteur, région géographique ou en suivant une stratégie d'investissement) et diffèrent des fonds mutuels en cela que leur coût est moindre et qu'ils s'achètent comme on achèterait des actions.

Inflation -L'inflation est l'augmentation des prix des biens et des services. Historiquement, elle a été de 2,5% au Canada.


Investir - Mettre son capital à la disposition de quelqu'un d'autre avec la promesse de recouvrer ce capital majoré d'intérêts.

Littératie financière - Domaine de l'éducation dédié à élever le niveau général de connaissance en finances afin de permettre aux personnes de prendre des décisions financières responsables et éclairées.

jeudi 24 janvier 2013

Pensées fondées en peur / Questions positives ascendantes

Les questions positives ascendantes


On retrouve très souvent les termes de psychologie du comportement ou de résilience dans les textes de finance ou d'économie. Telle compagnie est résiliente est devrait pouvoir traverser la crise sans trop de problèmes.

Page 117 de son Real Estate Investing in Canada (2009), Don Campbell présente une méthode qui, je pense, peut s'appliquer à beaucoup d'autres domaines de nos vie, afin de nous aider à dépasser les pensées qui nous bloquent et nous empêchent de passer à l'action.

"Voici comment fonctionne la technique: à chaque fois qu'une excuse apparaît dans votre tête, une excuse qui a une peu pour origine, prenez les trois étapes suivantes:

1. Écrivez. Interrompez l'activité que vous êtes en train d'accomplir et écrivez sur un morceau de papier l'excuse qui vous est venue à l'esprit.
2. Barrez. Barrez-la d'un trait avec votre stylo.
3. Question. Créez une "question positive ascendante" vous fournissant ce dont vous avez besoin pour invalider l'excuse."

Campbell fournit alors deux exemples de ce que j'appellerais des pensées saines alternatives aux pensées fondées sur une peur:

Excuse: "Je n'ai plus (assez) d'argent pour acheter de l'immobilier."
Question positive ascendante: "J'ai besoin de plus d'argent pour pouvoir continuer d'investir. Même si cela va m'amener à sortir de ma zone de confort, à quel conseiller de confiance puis-je m'adresser qui pourrait me montrer comment avoir accès à plus de capital?"
ou
Excuse: "Mon travail et mes enfants occupent toute ma journée. Je n'ai pas de temps disponible pour investir."
Question positive ascendante: "Mon travail et mes enfants sont une part importante de ma vie, donc comment est-ce que gère les priorités dans ma semaine afin de pouvoir trouver quelques heures à consacrer à l'immobilier?"

Il poursuit: "Il n'est pas nécessaire d'avoir tout de suite une réponse à vos questions. Il se peut que les réponses ne vous viennent que bien plus tard. La clé est de vous poser la bonne question afin de savoir ce que vous cherchez."

Par-delà l'aspect purement financier, c'est un bon coseil que ce spécialiste en investissement immobilier, par nature centré sur l'action, nous donne: une stratégie claire et simple pour dépasser la peur et trouver les mots pour décrire la sitation (qui n'est plus un problème mais une situation où il importe de trouver ses repères) d'une manière qui ouvre toute une panoplie d'opportunités pour agir.

Cette technique, qui vaut pour l'investissement immobilier, correspond en tout point à notre idée d'une "machine à pensées saines" qui pourrait aider à contrer les pensées négatives, en dirigeant l'attention vers la découverte d'actions positives pour sortir de la situation difficile. La première étape étant de se poser les bonnes questions, les questions qui nous orientent vers une porte de sortie.

lundi 21 janvier 2013

Stratégies d'investissement: le Portefeuille permanent

Évolution du Portefeuille permanent, source: http://cssanalytics.wordpress.com/


Craig Rowland vient du monde de l'entreprise. Il a un podcast et un site Internet (différent de celui dont ce graphique est tiré) dédiés à une stratégie d'investissement appelée le Portefeuille permanent développée dans les années 1980 par Harry Browne, analyste financier et auteur. 
L'avantage de ce portefeuille est que sa division en 4 catégories égales permet de prévenir les situations économiques telles que:
1. la récession (ralentissement de l'économie) en ayant 25% investis en liquidités
2. l'inflation (la monnaie perd de sa valeur et du coup nous perdons de notre pouvoir d'achat, avec une augmentation des taux d'intérêt) en ayant 25% investis en or
3. la déflation (la monnaie gagne en valeur et les taux d'intérêt chutent) en ayant 25 % investis dans des obligations à long terme (au moins 20 ans) et enfin 
4. 25% investis dans les actions pour profiter de la croissance lorsqu'elle est au rendez-vous.
Le portefeuille est rééquilibré chaque année, ce qui permet de vendre la catégorie dont le prix a augmenté pour acheter dans les catégories dont le prix a baissé.
Le concept de ce portefeuille que Craig décrit dans une série de podcasts est assez simple, l'objectif du portefeuille est de fournir de bons résultats quelle que soit la situation économique.
Ce lien vous permet de visualiser les résultats pour l'année 2012, année durant laquelle le portefeuille a gagné 6.8%.
Ce lien vous renvoie à un historique des rendements du portefeuille depuis 1972




Cette répartition en 4 catégories est originale. Au Canada, l'essentiel des fonds mutuels de placement disponibles dans les banques préconisent un équilibre entre actions et obligations.
Curieux de voir ce qu'un portefeuille similaire donnerait au Canada, j'ai cherché des Fonds Négociés en Bourse (FNB, ETF en anglais) qui permettraient d'investir dans les 4 catégories et ai trouvé les fonds suivants:
1. iShares Gold Bullion Fund (CGL),

2. FINB BMO S&P 500 couvert en dollars canadiens (ZUE),
3. FINB BMO obligations fédérales à long terme (ZFL) et 
4. un mélange de Premium Money Market Fund (CMR) et de 1-5 Year Laddered Government Bond Index Fund (CLF).

Il existe même un FNB, Global X Perm ETF (PERM), qui suit cette stratégie. Les frais de gestion annuels s'élèvent à 0,49%.

dimanche 20 janvier 2013

Bon entrepreneur, bon investisseur?

Il se trouve que les deux vont en effet de pair. Pour le prouver, il suffit de considérer deux exemples assez connus du monde de la finance et de l'entreprenariat.

Carl Icahn

J'ai découvert le premier, Carl Icahn, en écoutant les cours de Robert Shiller, un économiste américain enseignant à Yale (la conférence est disponible en anglais au lien suivant, il s'agit de l'item numéro 15). Il est clair que son discours est emprunt de matchisme auquel je ne souscris évidemment pas, mais il est très clair dans ses méthodes d'investisseur: sa compagnie, Icahn, achète des entreprises mal en point, il en réorganise toute la structure managériale pour la revendre ensuite. C'est un peu comme un mécanicien qui rachèterait des voitures usagées, les réparerait pour les revendre.


Warren Buffett

Le deuxième exemple n'est autre que Warren Buffett. L'oracle d'Omaha est considéré à raison comme le maître de l'investissement valeur. Or, d'après Eugène Fama, considéré comme le père de la finance moderne, s'il a connu tant de succès, c'est grâce à ses talents d'entrepreneur qui lui permettent d'évaluer avec clairvoyance le potentiel d'une entreprise.

samedi 19 janvier 2013

David Chilton et la démocratisation de la littéracie financière



Dans son premier livre de vulgarisation financière paru en 1989, David Chilton, un Ontarien, réalise une belle démonstration de bon sens, montrant quelques grandes ficelles de la finance et des méthodes simples pour garder le dessus sur sa situation financière.
Le livre suit le cheminement de plusieurs personnages fictifs auxquels un barbier explique comment, à force de bon sens, il a réussi à vivre confortablement et à ne jamais s'en faire pour l'argent. L'ouvrage a un intérêt pédagogique en cela que le barbier explique aux héros de l'ouvrage en des termes très simples comment prendre de sages décisions.

Nous serons amenés à reparler de David Chilton et de son Un barbier riche. Suit un lien pour trouver son dernier ouvrage, Le Retour du barbier riche. J'avais personnelement emprunté Un barbier riche à la bibliothèque.


vendredi 18 janvier 2013

La littéracie financière pour tout le monde!

Frénésie, non! Décisions mûries, oui!


L'Internet permet de nombreuses choses, il permet entre autres d'avoir accès à un grand nombre de savoirs et d'informations et cela vaut aussi pour la littéracie financière. Qui n'a jamais vu défiler frénétiquement sur un écran de télévision chez le dentiste ou le médecine des chiffres et des symboles suivant l'activité économique?
Ce blogue se propose de rendre accessible en français un certain nombre d'outils et de connaissances destinées à aider tout un chacun à développer un savoir minimum en littéracie financière, pour être capable de prendre des décisions financières responsables et en connaissance de cause.